Domaine des Parcs Les Parcs de Saint Tropez
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Les Parcs de Saint Tropez
Une terre d’aventure, d’innovation et de passion d’hommes

Entre ciel et mer un havre de paix unique

« Aucune route ne traverse Saint-Tropez. Une seule vous y mène et ne va pas plus loin. Si vous voulez repartir, il vous faut rebrousser chemin. Mais, voudrez-vous repartir ? »

Cette citation de Colette sur Saint-Tropez, définit avec justesse la magie que dégagent les Parcs de Saint-Tropez.

Posés sur un promontoire luxuriant, dans la presqu'île du Cap Saint-Pierre, baignés par les flots de la baie des Canoubiers, jouissant d'un panorama exceptionnel sur le massif des Maures, le golfe et la pleine mer, les Parcs de Saint-Tropez exercent un charme particulier et mystérieux qui ne se copie pas.

Une végétation exubérante, la mer et le soleil suffisent-ils pour expliquer tout l'attrait des Parcs ? Certes non. Ce subtil cocktail d'authenticité, d'intimité et de luxe n'est pas le fruit du hasard. La création de ce site d'exception concrétise l'esprit d'aventure et le rêve de quelques hommes et de femmes tenaces, épris de nature, d'espace et de tranquillité. Pour faire naître - entre pins, arbousiers, vignes et herbes folles, - à l'écart des matelas et des parasols, un havre de paix enchanteur, vont se succéder pendant cinq ans, de multiples négociations, pourparlers et rendez-vous avec les autorités locales.

La saga des Parcs de Saint-Tropez

« En 1951, venant des îles, à l’occasion d’une panne de moteur et de l’immobilisation de mon voilier dans le port de Saint-Tropez pour réparer, j’envoie un membre de mon équipage rechercher un petit terrain en bord de mer afin d’y planter une maison et d’y tirer un petit bateau pour l’hiver. »

Robert Geffroy

Qui pouvait imaginer que ce banal incident de navigation, relaté par Robert Geffroy, allait donner naissance à l'un des ensembles résidentiels les plus magiques au monde : les Parcs de Saint-Tropez ?

En voyant aujourd'hui les superbes pelouses et la végétation généreuse qui entourent chaque propriété, on a peine à imaginer qu'il y avait là, à l'origine, des hectares de broussailles rebelles, jusqu'à deux mètres de hauteur, sur lesquelles aucun habitant du pays n'osait se fixer.

À quel coup de baguette magique est due une telle métamorphose ? Qui a transformé ce site sauvage en un petit Éden, à la fois élitiste et simple où vivent au rythme des vagues et des saisons, des hommes à la fois rêveurs, idéalistes et réalistes, à la recherche d'une vie sereine et d'émerveillements chaque jour renouvelés ?

Un nom s'impose, Robert Geffroy. Un bâtisseur passionné et visionnaire qui va se battre sans relâche pour mettre sur pied ce projet ambitieux et fou : les Parcs de Saint-Tropez.

Un obstacle inattendu : convaincre la responsable de l’agence immobilière de venir découvrir le terrain « Chaque visite me coût une paire de bas » confie-t-elle. Qu’à cela ne tienne ! Il en faut plus pour refroidir l’enthousiasme de Robert Geffroy. Et le voilà de retour avec bas plein son cartable !

À peine Robert Geffroy vient-il de découvrir quelque seize hectares de terre sauvage, que les difficultés surgissent. Notamment les imbroglios juridiques sur lesquels vont se pencher, non-stop pendant trois mois, avocats, notaires et conseillers fiscaux.

Une fois toutes ces épreuves surmontées, la récompense tant attendue arrive : l'acceptation, dès le 19 juin 1952, du projet d'aménagement sur ce site d'un ensemble résidentiel, baptisé Parc de la Pointe de l'Ay.

Plus tard, sa fusion avec d'autres domaines avoisinants donnera naissance aux Parcs de Saint-Tropez.

Du parc de la pointe de l’Ay aux Parcs de Saint-Tropez

« Ma première idée fut de partager ce terrain en grandes parcelles de 10.000m² chacune. Ce serait l’occasion unique de choisir mes voisins et de me trouver entouré d’amis. »

Robert Geffroy

Dès 1953, la vente des premiers terrains du Parc de la Pointe de l'Ay permet à Robert Geffroy de poser les premiers jalons d'un programme immobilier ambitieux. Il ordonne d'innombrables études de terrain, mène de multiples négociations avec la Compagnie des Eaux, les PTT et l'EDF, qui se déclarent incapables de réaliser des installations souterraines.

Il affronte aussi certains acquéreurs qui souhaitent des lots de 2.500m² seulement...

Tous les obstacles surmontés, le Parc de l'Ay devient une réussite absolue. Il comble aussi bien les futurs propriétaires que les Tropéziens, soucieux de préserver la beauté de leur presqu’île.

La voie est désormais ouverte pour échafauder un projet plus important !

C'est alors qu'entre en scène, Mademoiselle Léone Maria, associée et fidèle complice de Robert Geffroy dans l'aventure des Parcs, pendant 36 ans. Cette femme dynamique et pleine d'initiative n'a pas été difficile à convaincre, car c'est ici même qu'elle est née, au sein d'une famille implantée sur cette terre magique depuis plus d'un siècle.

« Créer une entreprise de cette envergure, cela revient à conduire un rouleau compresseur à partir d’un siège posé à l’avant. Cela ne peut se faire que si l’on maîtrise ses fixations, à l’abri de tout intervenant, fût-il l’Administration. Sinon un jour ou l’autre on se retrouve à l’état de galette derrière le rouleau ! »

Robert Geffroy

Lorsqu'on lui demande ce qui l'a séduite dans le projet des Parcs, Léone Maria répond sans hésiter, "l'unité extraordinaire du site : une pointe de presqu'île, entièrement fermée, totalisant 120 hectares auxquels on accéderait par une seule entrée. En prime, comme dans un conte de fées, posée parmi bois et vignes, une somptueuse demeure endormie : le Château Borelli".

Afin de faire aboutir leur projet : créer un important ensemble résidentiel de grand prestige, gardé et interdit à la circulation automobile publique, le duo Geffroy - Maria s'empresse d'acquérir un vignoble voisin de quarante hectares qui, côté mer, allait devenir le Parc de la Rabiou et, côté campagne, le Parc des Canoubiers.

Restait encore un cap difficile à franchir : convaincre l'Administration de ne pas intervenir avec toute son armada de dispositions tatillonnes. Autant dire que le Préfet du Var, Monsieur Ottaviani, fut surpris lorsque les deux aventuriers lui demandèrent sa confiance pour être dispensés de toutes les contraintes et contrôles administratifs !

Mais comment se montrer suffisamment crédible pour obtenir cette liberté d'entreprendre ?

Tout simplement, en s'imposant des exigences bien supérieures à tous les impératifs fixés habituellement par l'Administration elle-même !

Des choix innovants et précurseurs

Transformer une terre austère en un parc résidentiel, superbe et feutré, tout en respectant rigoureusement l'environnement : tel est le défi relevé par les bâtisseurs des Parcs.

Grâce aux expériences glanées aux quatre coins de la planète - Allemagne, Pays Scandinaves, Angleterre, Suisse, États-Unis - et aux avis de laboratoires scientifiques, de cabinets d'architectes et de professionnels de toutes compétences, les installations des Parcs vont vite faire figure de modèle en matière de protection de la nature.

Des équipes de pointe venues de Suisse s'ingénient à dissimuler sous terre, canalisations, tuyaux et autres éléments techniques, susceptibles de défigurer le site. Le même traitement sophistiqué s'applique pour les câbles de téléphone, avec au minimum une ligne par résidence.

Quant à l'alimentation en eau des futures villas, elle aussi est absolument novatrice. Fini le système d'eau "à la jauge", délivrant quotidiennement à chaque propriétaire, à partir d'un réservoir commun, une quantité fixe d'eau à petit débit ! Désormais, grâce à la création d'une station de pompage, l'eau est fournie en quantité libre et sous pression.

« Ici règne une couleur bleue qui ailleurs est celle du songe, mais qui sur le rivage provençal baigne toutes les réalités. »

Colette

Enfin, pour séduire définitivement l'Administration, il ne lui sera demandé aucun financement. Pas question d'entamer le budget de la Commune afin d'assurer la garde et la gestion des Parcs !

C'est un organisme privé, l'Agence des Parcs, créée par les infatigables Léone Maria, Robert Geffroy et sa femme Ruth, qui ordonne les travaux et gère les services communs des Parcs : gardiennage, entretien de la voirie et des chemins piétons, des aménagements tels que douches, plongeoir, jetée d'accostage...

Difficile de proposer un programme plus exigeant, plus fidèle aux obligations réglementaires et plus économique en même temps ! Le résultat tant espéré ne se fait pas trop attendre et l'arrêté préfectoral du 11 janvier 1956 permet au rêve de devenir réalité. Feu vert pour le lancement des Parcs de Saint-Tropez avec un cahier des charges permettant le partage du terrain sans plans, et avant même que les travaux de viabilité ne soient terminés !

Pour conférer au site encore plus d'unité, restait à y intégrer quarante hectares voisins contenant une petite merveille : le Château Borelli. Pari relevé après de longues et difficiles discussions avec Jean Bréaud, propriétaire du Domaine du Cap sur lequel se trouvait l'imposante demeure.

Le Château Borelli

Aussi célèbre que le cimetière marin, la Citadelle ou la maison de Colette, "La Treille Muscate" , le Château Borelli, fait partie du décor de Saint-Tropez.

Impossible de ne pas le voir ! Posé au point le plus magique de la presqu’île, sur une colline surplombant la baie des Canoubiers, il semble tel un temple marin, protéger l’entrée du Golfe. À l’origine de cette construction digne des Mille et une Nuits, un fonctionnaire de l’État, Philippe-Octave Borelli, épris des fastes de l’Orient et nostalgique des pyramides maintes fois visitées pendant ses nombreux séjours en Égypte.

Sorti de terre entre 1895 et 1900, grâce à l'entreprise tropézienne Bernardi, majestueux et vaste, avec ses salles magnifiques, ses hauts plafonds, ses fresques, ses corridors pimpants et ses installations avant-gardistes, comme le chauffage à air chaud, le Château fut le lieu de réceptions fastueuses.

Tout autour de ce palais s'étalaient des fermes, une volière, un kiosque à musique, une chapelle, ainsi que d'autres annexes, souvent grandioses, telle que la Villa Égyptienne, où logeait le personnel.

La végétation était un enchantement : bois et vignes, mais aussi allées bordées de vénérables palmiers et tout un éventail d'essences exotiques et rares.

Possession de la famille Borelli jusqu'en 1928, le Château fut ensuite vendu, revendu, puis réquisitionné et occupé par différentes armées - française, italienne, allemande et enfin Alliée, en 1944 -. Avant le débarquement, des bombardements visant les batteries d'artillerie allemandes installées au Cap Saint-Pierre, provoquent la destruction de la toiture et de la bibliothèque. Délabré, ouvert à tous les vents, le Château traversa tant bien que mal les ans...

Mais en 1988, Norbert Ribémon décide de jouer au Prince Charmant en sortant de sa torpeur cette mythique demeure. Après trois ans de minutieux travaux, menés d'après des documents d'époque, voilà le Château paré de son lustre d'antan ! Dans cette architecture, hors du commun, sont aménagés six appartements de prestige de 300 à 500m².

C'est ainsi que depuis, les habitants de Saint-Tropez retrouvent avec plaisir la silhouette imposante et familière de leur Château, tandis que les marins repèrent à nouveau cet amer de signalisation qu'indiquent toutes les cartes marines.

Philippe Octave Borelli, un autre aventurier...
Né en 1849, ce grand idéaliste a tout juste 29 ans lorsqu’il part pour l’Égypte, lieu d’affrontements des influences françaises et anglaises, pour y défendre les droits et les intérêts des Égyptiens et servir la France en luttant contre l’emprise croissante de l’Angleterre.
Pour son esprit de justice et d’équité, le titre de "Bey" lui est décerné par le Souverain de l’époque, le Khédive Tawfick. En 1883, il contribue à la rédaction du projet de Constitution Égyptienne et fonde un journal, le Bosphore Egyptien, fer-de-lance des attaques contre la politique anglaise et certains membres du gouvernement égyptien qui la soutiennent.
Devenu avocat général de la Daïra (la Maison Royale), il participe aux différentes affaires minières et pétrolières, à la création de la National Bank of Égypt. et à la construction du barrage d’Assouan. Services qu’il rend à la terre dont il est l’hôte, afin de la conduire peu à peu, vers une indépendance réelle.
En 1900, Philippe-Octave Borelli Bey quitte l’arène politique et rentre en France. Il partage alors son temps entre Paris et Saint-Tropez, où il s’était fait construire un splendide château qu’il aimait tant. Il mourut à Paris le 25 juillet 1911.

Les scénarios catastrophes déjoués

Lorsqu’en 1989, Robert Geffroy quitte la Présidence des Parcs, tout est en place, bien pensé et bien défini à travers un cahier des charges et un règlement très précis. Mais les pressions d’intérêts privés font rapidement planer de multiples menaces.

Que de ténacité, d’obstination et de diplomatie, il a fallu à Frédérick Spitzer, successeur de Robert Geffroy à la présidence de l’ASP (Association Syndicale Libre des Propriétaires des Parcs de Saint-Tropez) de 1989 à 1990, pour déjouer les plans qui menaçaient l’intégrité du site. Particulièrement visées : deux enclaves en plein milieu des Parcs : la Maison du Cap et la zone NA, dite "du Pin", zone agricole dont l’affectation à venir restait à déterminer par la commune.

L’ancienne Villa Égyptienne, devenue La Maison du Cap dont les caves étaient utilisées pour récolter les vendanges des vignes environnantes, devait être transformée en maison de retraite. Un long combat mené par des propriétaires parmi lesquels le Comte Boël puis Monsieur Gobert, aboutit à l’achat, à la restauration, puis à la vente par appartement de cette grande bâtisse qui fait aujourd’hui partie des Parcs.

Pire encore fut la menace qui pesait sur les sept hectares de la zone "du Pin". Tous les projets les plus insolites furent échafaudés : du terrain de Polo jusqu’à l’installation d’une thalassothérapie avec un hôtel de 130 chambres !

Par un long et patient travail de persuasion ; le Docteur Michel Canque, Président de l’ASP depuis 1990, finit par faire admettre qu’il ne fallait pas "casser" le site en l’ouvrant au public. Le meilleur moyen de préserver cet espace privilégié étant une urbanisation douce. C’est ainsi qu’avec l’aide d’un propriétaire, également promoteur, cinq maisons, entourées de merveilleux jardins, occupent aujourd’hui avec bonheur ce terrain.

L’esprit du lieu...

« Nous n’héritons pas la terre de nos parents, nous empruntons la terre de nos enfants. »

Antoine de Saint-Exupéry

Pleine de sagesse et d’humilité, cette phrase de Saint Exupéry peut être considérée comme la profession de foi de tous les propriétaires des Parcs de Saint-Tropez. Qu’ils aient acquis une somptueuse demeure, une bastide, un mas ou un appartement, élisant domicile dans l’enceinte des Parcs, ils sont animés par le même esprit que les pionniers qui les ont créés : protéger la végétation et le bord de mer, privilégier l’esthétique et l’espace, préserver la sérénité et la convivialité des lieux. Un art de vivre dont chacun peut se réjouir.

Cet îlot de bonheur que représentent les Parcs serait imparfait si les enfants n’y savouraient pas, eux aussi, des vacances éclaboussées de rires et de joie. Car les animateurs sportifs, le professeur de tennis et le maître-nageur ne les oublient pas. Entre mouvements de brasse et autre art du revers, ils sont également organisateurs des Jeux Olympiques, événement-clé de l’été. Une manifestation émaillée de prouesses qui réunit dans la bonne humeur parents et enfants.

« A ma droite une vieille ferme qui servir de décor au film de Pierre Tchernia "Le Viager", devant moi des vignes dont le vert se marie, presque sans frontière, au bleu de la mer qui s’étend à perte de vue. C’est un émerveillement quotidien. »

Un propriétaire

...et l’inépuisable dévouement des gestionnaires et animateurs

Luxe, Calme et Sérénité...

Ce trio semble une évidence dans la vie des Parcs, si l'on ignore qu'en coulisses, des équipes discrètes, efficaces et bénévoles, œuvrent non-stop pour résoudre au quotidien et souvent dans l'urgence, de multiples problèmes : dégâts des tempêtes, battues aux sangliers, querelles de voisinage, nuisances des hélicoptères, entretien des palmiers et de la plage… autant de défis relevés au jour le jour, souvent à l'insu de tous.

Les allées privées sont sans voitures, les rivages sensuels préservés du béton, festonnés de magnifiques pins parasols sont un havre de sérénité et de silence. Vues depuis le point culminant du Belvédère du Château, les maisons sont si bien disséminées dans la nature, qu'elles ne semblent être que cinquante alors qu'elles sont deux cents !

Préservée, superbe, si proche de l'insouciance, telle est depuis soixante ans l'atmosphère des Parcs que savourait déjà Colette dans sa "Treille Muscate".

« Je voudrais continuer cette vie de luxe effrénée que je mène ici : pieds nus, une vieille veste, beaucoup d’ail et le bain à toute heure... »

La reproduction de ce texte, même partielle, quel que soit le pays, la forme et le support, est strictement interdite.

Texte : Anne-Marie Picciot



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